Alors que nous retournons sur le campus après 18 mois d'absence, beaucoup d'entre nous ressentent une certaine appréhension. Si vous vous sentez mal à l'aise dans cette situation, vous n'êtes pas seul.

L'American Psychological Association (APA) a identifié l'anxiété ressentie par certaines personnes qui se préparent à la vie post-pandémique comme une anxiété de réinsertion. Il s'agit de la peur ou de l'inconfort qui peut accompagner la disparition des protections qui nous ont protégés pendant la pandémie de COVID-19 et notre retour dans un monde qui a été modifié par le virus.

Le Dr Andrea Martin de Connect Psychology(connectepsychology.com) a récemment partagé des informations sur l'anxiété liée à la réinsertion et des conseils pour la gérer.

Comment s'exprime l'anxiété liée à la réinsertion ?

Voici quelques-unes des préoccupations les plus courantes liées à l'anxiété de la réinsertion :

• La préoccupation la plus évidente concerne la contraction et la propagation du virus lui-même. Le COVID n'a pas disparu et certains experts affirment qu'il ne disparaîtra jamais vraiment. Comment pouvons-nous vivre avec ce spectre qui nous guette et dont les variantes évoluent comme des Pokémon ?
• Réticence à participer à des situations sociales, de peur d'être maladroit (doit-on se serrer la main, se prendre dans les bras, qu'en est-il des baisers à deux joues de Montréal ?) Dans le cas des étudiant·es du Collège, l'anxiété est liée au fait de se faire de nouveaux amis dans une nouvelle école. Nous sommes tous encore en train de réfléchir à ce que seront les normes sociales post-COVID.
• Préoccupations générales concernant l'apparence. Beaucoup d'entre nous ont pris des kilos pandémiques et ont vécu dans des uniformes de pantalons de survêtement mous. Le fait de devoir se (re)présenter au monde peut créer une certaine anxiété si nous ne l'avons pas fait depuis longtemps.

Comment se préparer à la réinsertion ?

Il n'y a pas de bonne ou de mauvaise façon de se préparer, mais l'essentiel est d'être prêt.

• Soyez attentif et connectez-vous à vos émotions. Reconnaissez ce que vous ressentez et faites preuve de curiosité (pour savoir ce qui contribue à vos sentiments) au lieu de vous montrer critique ou de porter des jugements. Pratiquez l'autocompassion en étant indulgent avec vous-même.
• Faites une liste des choses que vous attendez avec impatience et qui vous ont manqué pendant la période d'enfermement. C'est un bon moyen de vous motiver.
• Respectez votre niveau de confort et allez à votre rythme. Entraînez-vous à entrer dans le campus pendant un court moment et voyez comment vous vous sentez après. Passez progressivement d'activités peu anxiogènes à des activités plus stimulantes à mesure que vous vous sentez plus à l'aise (tout en respectant les restrictions en matière de santé et de sécurité, bien entendu).
• Concentrez-vous sur ce que vous pouvez contrôler plutôt que sur ce que vous ne pouvez pas contrôler.

Parlez aux autres de ce que vous ressentez et demandez toujours de l'aide si nécessaire.

Merci au Dr Andrea Martin et à Connect Psychology pour ces conseils utiles. Pour en savoir plus , contactez amartin@connectpsychology.com

Contenu fourni par Selma Hamdani (Faculté de psychologie)

Les étudiants de Dawson peuvent demander l'aide des services de conseil :

Ce courriel est surveillé de 9h00 à 17h00, du lundi au vendredi.

Les ressources communautaires disponibles en dehors de ces heures sont répertoriées ici :

https://www.dawsoncollege.qc.ca/faculty-hub/all-news/dawson-counselling-service-for-students/

Les employés de Dawson peuvent demander de l'aide au programme d'assistance aux employés :

https://www.dawsoncollege.qc.ca/human-resources/employee-assistance-program/

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