S'engager dans un programme intensif de deux ans en arts visuels n'est pas une mince affaire. On demande aux étudiant·es de se montrer vulnérables, de se dévoiler, de faire des choses jusqu'ici inédites. Le défi les incite à repousser leurs limites créatives. Cette année, leur travail acharné, leur talent et leur ambition ont culminé dans l'Expo 24 : Visions dévoilées, une exposition réfléchie, inspirante et créative.

Étudiant·es exposant·es : Chloé Amblard, Leo Anderson-Aubin, Maya Aupin, Orly Benyaminov, Isa Bernales, Carolanne Blais, Olivia Bourque, Catherine Buckley, Emma Chaaban, Emy Croteau, Simone Deschênes, Sofiane Dupuis, Aïyana Faye-Giard, Hailey Gardner, Dinesa Ghosh, Keana Hétu, Zihao Ji et E. A.

Le programme Journey du Collège Dawson est fier de présenter Perspectives vivantes, une exposition d'œuvres sélectionnées de 20 étudiants autochtones mettant en évidence les résultats de leur recherche-création par le biais de la photographie, de la peinture, de l'illustration numérique, de la fabrication de cuir et d'autres formes d'art. Qu'il s'agisse de documenter par la photo le processus de tannage des peaux d'orignal en milieu urbain, de construire la souveraineté narrative par la narration visuelle ou de compléter la pratique de la fabrication du cuir de peau de poisson, ces créateurs autochtones émergents ouvrent la voie à l'ère coloniale.

Les œuvres de ces artistes sont en vedette : Phylicia Benjamin, Megan Bosum, Julia Clement, Natasha Doolan, Shayla Etienne, Destinee Hester, Shevaun Jacobs, Phoenix Lahache, Shaylene Louttit-Rupert, Wes Masty Roussel, Melissa Matoush, Stacey Matoush, Zye Mayo-McComber, Demma Montour-Diabo, Lauri Mulucto, Mark Neacappo, Shirleyann Rabbitskin, Faith Shecapio, Tapisa Tulugak, Kiva Williams et Jade Whitebean.

Pedestrian Values est une réflexion sur les changements économiques, les modèles de travail et le développement dans les villes urbaines post-industrielles. En utilisant la fabrication métallique, le moulage et des tactiques interventionnistes pour modifier les matériaux codés et l'infrastructure présents dans l'espace public, les installations révèlent les structures de pouvoir sous-jacentes dans les environnements urbains, critiquant les systèmes de valeurs capitalistes axés sur le profit et le développement, et exposant la manière dont ces idéaux sont intégrés dans notre environnement quotidien.

Le motif récurrent des billets de banque du jeu de société Monopoly constitue une critique explicite du contrôle exercé par le capital sur les relations spatiales, qui se prolonge tout au long de l'exposition, en ornant un tonneau de circulation, des pièces de monnaie coulées éparpillées sur le sol de la galerie et un filet de protection contre les regards indiscrets.

L'exposition Wìdjideyamawowin de Craig Commanda rassemble des œuvres réalisés au moyen de divers médiums : film, vidéo et perlage, notamment. Également connu comme poète et musicien, cet artiste du territoire de Kitigan Zibi (près de Maniwaki, au Québec) présente un travail qui est une méditation sur l'être, l'identité et la culture.

Biographie

Craig Commanda est un artiste multidisciplinaire anishnaabe de la Première nation de Kitigan Zibi, dont le travail englobe le cinéma, la musique, le perlage, la poésie, la photographie, l'artisanat traditionnel, le tannage des peaux et la fabrication numérique. Il est titulaire d'un baccalauréat en production cinématographique de l'Université Concordia. 

Le département de photographie de Dawson est fier de présenter Scintilla, une sélection de travaux d'étudiants qui arrivent au terme de leur programme de trois ans. Cette exposition, qui s'inscrit dans le cadre de leur préparation et de l'obtention de leur diplôme, met en évidence l'étendue et la profondeur des compétences acquises, ainsi que la variété et le dynamisme du programme qui les a nourris. On y trouve les travaux de : Ruth Aibangbe, Mario Al Khoury, Michelle Andrews, Adriana Balaban, Nina Binetti, Joshua Bubis, Elizabeth Charlton-Febrile, Oriette Constantineau, Laurence Dyotte, Gustavo Gallegos, Jamie Gianfelice, Grace Kennedy, Tommy-Paul Keo, Taylor Kirby, Katherina Kunanec, Samson Marthet, Ekaterina Nurova, Robin, Bahareh Rafati, Marjan Safari et Sofia Terrigno.

Bahar Taheri aborde des enjeux contemporains par la peinture, la vidéo et des installations mixtes. Dans sa pratique, elle se penche aussi sur les questions qui touchent le genre, l'identité, la mémoire collective et les événements historiques, autant d'éléments qui façonnent le climat sociopolitique.

Depuis peu, son travail passe subtilement de la figuration à l'abstraction géométrique : elle déconstruit des images de bâtiments, dont elle plie et déplie les éléments jusqu'à dissoudre les conceptions binaires, les absolus et les hiérarchies. Elle en reconstruit ainsi une représentation en rupture avec la réalité.

Son projet, Oneness, dépeint un univers utopique à l'intersection de plusieurs pays, cultures et croyances.

Ma pratique de la peinture entretient une relation ambivalente avec l'histoire de la peinture de paysage canadienne. Je m'intéresse à la façon dont les notions romantiques de la nature qui correspondent aux peintres canadiens modernistes populaires s'effondrent souvent dans un contexte contemporain.

J'utilise des photographies de ma ville natale de Port Coquitlam, en banlieue, comme base pour un grand nombre de mes peintures. Si ces photographies sont liées à ma propre histoire, elles sont également liées à l'histoire plus large du Canada et à l'héritage du colonialisme dans notre pays.

Catalina Hernandez Camacho, Zion Axell Fabro, Leen Jaafar, Jona Loomis, Ximena Ribeiro Tamiez et Alessandro Ruvo présentent des œuvres qui évoquent un état d'esprit de manière diverse et ludique.

Ces diplômés du programme respecté de Dawson ( Arts visuels ) se distinguent par le fait qu'ils ont commencé leurs études dans le cadre d'une pandémie mondiale. La plupart d'entre eux ont commencé leurs études à Dawson en présence partielle, ou "hybride", dans des cours en petits groupes tels que la gravure et la sculpture ; le reste a été effectué en confinement à la maison, avec des conférences et des réunions en ligne.

Cela s'est reflété dans les travaux présentés lors de la remise des diplômes de cette année - un retournement de l'esprit vers l'intérieur, vers les questions relatives au soi et parfois à la famille, ce qui conduit au titre de cette présentation, l'état d'esprit.

Le département des beaux-arts de Dawson est fier de présenter l'exposition des étudiants diplômés de cette année, intitulée Liminal. Point culminant de deux années d'études intensives, cette exposition met en lumière la grande variété de pratiques artistiques explorées par les trente participants finissants. L'exposition s'étendra de la galerie à la salle 2G.4 et au couloir 2G.

Les étudiants diplômés sont les suivants : Issa Emmanuelle Albite, Anisia Alexe, Zoë Bleho-Levacher, Marianne Boisseau, Kayliah Della Foresta, Julia Demers, Rowan Michael Draper, Simone Duhamel, Zion Axelle Fabro, Ella Gauthier, Yuan He (Charlotte) Ge, Hichem Gervais, Emie Hamanaka-Delisle, Hannah Hamelin, Catalina Hernandez-Camacho, Leen Jaafar, Teodora Hristova Kachulkova, Jona Loomis, Emlyne Marchand, Anthony Mastrangelo , Roberto Alejandro Nunez Almendarez, Krisha Patel, Raina Proulx-Sanyal, Ming Qi, Anaïs-Aimée Rafaelsen, Ximena Ribeiro Tamez, Alessandro Ruvo, Angel Starnino, Nan Wang, et Le Shui Yu.

Mon travail explore un fil conducteur entre les visions du monde mi'gmaw et eurocentrique, en utilisant un langage visuel à la fois symbolique et littéral. Il s'enrichit de l'histoire de la perle comme vecteur de connaissance, de communication, d'évocation et d'expression de l'esprit. J'embrasse la perle comme une potentialité infinie, apparaissant divisée, comme une partie, et à la fois entière et englobante. (Renée Condo)

Renée Condo (née en 1979) est une artiste visuelle contemporaine d'ascendance Mi'gmaw de la communauté de Gesgapegiag, au Québec.