Bethany Guo
Honneur, vision du monde, 345-102-MQ

Dans cette œuvre, j'ai voulu montrer le dernier moment du roi Arthur, ou plus précisément son époque. Dans le premier tableau, il est choqué et battu, et même si on ne sait pas très bien ce qu'il pense, les choses ne semblent pas être en sa faveur pour le moment. Ensuite, il y a la couronne qui n'est pas dans le meilleur état, certaines parties sont ébréchées et définitivement rouillées. Dans les deux autres panneaux, on le voit fermer les yeux, une larme coulant sur sa main ensanglantée. Ces quatre illustrations combinées montrent un état qui semble avoir perdu quelque chose et qui est donc choqué et désespéré par ce sentiment de vide soudain. La dernière image le représente à genoux, l'Excalibur lui transperçant la poitrine. Ce n'est pas un fait canonique, mais ici il s'agit de montrer l'acceptation par le roi Arthur de sa propre mort. Il a tout perdu. Sa couronne, son royaume et sa vie.

Le thème de cette pièce est la mort et à quel point elle peut être triste et vide. Dans le texte où le roi Arthur meurt après s'être battu pour sa cour, la reine Guenièvre et ses chevaliers se retrouvent tous sans rien et sans espoir. Certains, comme la reine elle-même et Sir Lancelot, ont décidé d'en finir là plutôt que de vivre sans leur fidèle roi. Dans le monde médiéval anglais, les gens, comme le roi et ses chevaliers, ne sont pas toujours dans la meilleure forme physique ou mentale. Il est très difficile de se comporter au mieux, de conserver une réputation parfaite et de répondre aux attentes de la société. Les cicatrices laissées par les quêtes et les combats en témoignent. Enfin, dans cette pièce, nous voyons que la couronne, ainsi que la main du roi Arthur, sont en mauvais état et endommagées. Cela montre qu'il y a eu beaucoup de combats et d'épreuves qui les ont amenés dans cet état. Tous deux ont atteint un point de non-retour, il est donc temps de partir.