Les athlètes du Collège Dawson qui se surpassent à l'école et sur le terrain, le court ou la glace étaient à l'honneur à la soirée annuelle de remise des prix sportifs, le 2 mai.

Parmi nos étoiles, mentionnons Noémie Bastien (hockey), qui a reçu le prix commémoratif Rob Springer, Isaiah Graham-Roache et Regan Cornford (basketball), qui ont chacun·e reçu le prix Adele Ivy McDonald Walton, Mia Simpson (basketball et crosscountry), athlète féminine de l'année, et Raphael Joseph (basketball), athlète masculin de l'année, ainsi que Nicole Motta (aviron) et Tian Yi Xia (crosscountry), qui ont remporté le titre d'étudiant·e-athlète de l'année pour leur excellence scolaire.

Le Bureau des communications a recueilli les impressions de lauréat·es sur la conciliation sport-études, le travail d'équipe et bien plus encore.

Comment avez-vous concilié les exigences des études et du sport? Quelles stratégies ou habitudes vous ont aidées à réussir dans les deux domaines?

Noémie Bastien : Être une athlète étudiante représente un défi, surtout dans un sport exigeant comme le hockey, où l’on s’entraîne et joue toute l’année. Toutefois, avec l'habitude, on y arrive, surtout avec les stratégies qui nous conviennent. La discipline constitue la clé pour réussir. Pendant mes trois ans à Dawson, je faisais tous mes devoirs et travaux pendant la semaine, de sorte que, la fin de semaine, je me concentrais sur mes matchs de hockey. Je prévoyais de ne pas toucher à l'école les jours de match. Je pouvais donc demeurer productive pendant la semaine et réserver mes fins de semaine. Je consacrais une journée pour faire une « remise à zéro », sans sport ni école.

Isaiah Graham-Roache : Je compte sur la gestion du temps, la planification et l'organisation. Fixer des priorités et communiquer avec les enseignant·es et les entraîneurs m'ont aidé à maintenir mon équilibre et ma concentration.

Nicole Motta : Les études et le sport sont complémentaires plus qu'ils ne s'opposent. En tant qu'étudiante-athlète qui pratique un sport qui m'oblige à me lever tous les matins à 5 h, je dois maintenir une routine stable qui me permette de rester en bonne santé et forte. Je dois aussi trouver du temps pour mes études si je veux être efficace dans les deux domaines. Mes compétences en matière de gestion du temps se sont vraiment développées au cours des deux dernières sessions. J'ai appris à m'organiser autant que possible. Ne pas procrastiner et maximiser le temps d'apprentissage en classe change la donne.

Mia Simpson : Je concilie les exigences du sport et des études en veillant à être productive et à ne pas perdre de temps. Les moments comme les trajets en bus pour se rendre aux matchs ou les pauses entre les cours peuvent être mis à profit. Comme je suis presque toujours occupée le soir par les entraînements, je compte beaucoup sur ces moments de la journée pour faire mon travail.

Pouvez-vous nous faire part d'un moment ou d'une expérience au cours de votre parcours collégial qui a façonné votre approche du leadership ou du travail d'équipe?

Noémie Bastien : J'ai vécu de nombreux moments qui m'ont aidée à grandir et à devenir la personne que je suis aujourd'hui. Je me souviens quand certaines de mes coéquipières m'ont soutenue pendant une période difficile. Elles m'ont incluse, soutenue et m'ont fait sentir que je faisais partie de la famille. Le sport peut créer des amitiés extraordinaires, et j'ai eu la chance de jouer avec des coéquipières hors pair. Lorsque l'esprit d'équipe est bon et que tout le monde se soutient, on a envie d'être là les unes pour les autres, c'est naturel. À mon tour, j'ai encouragé des coéquipières qui traversaient une période difficile. Dans une équipe, on s'entraide. J'ai aussi pris mon courage à deux mains à plusieurs reprises cette année pour me lever pendant les matchs, ce que je n'avais jamais fait auparavant. Jouer avec Dawson a vraiment amélioré mon leadership et mon esprit d'équipe.

Isaiah Graham-Roache : Un de mes coéquipiers vivait des difficultés sur le terrain et en dehors. J'ai donc pris de ses nouvelles régulièrement, j'ai passé beaucoup plus de temps avec lui et je l'ai encouragé pendant les matchs. Être à l'écoute permet de renforcer les liens et d'unifier l'équipe. Ces petits gestes peuvent jouer beaucoup dans la confiance et le bien-être de quelqu'un.

Nicole Motta : De tous les sports que j'ai pratiqués dans ma vie, c'est l'aviron qui m'a le plus appris le travail d'équipe et le leadership. Dans le bateau, qu'on soit 2, 4 ou 8, si on dénigre les autres, on ralentit toute l'équipe, y compris soi-même. La meilleure performance sera toujours le produit de l'énergie électrique positive créée lorsque toute l'équipe se sent valorisée et que la confiance règne. Lors de notre régate à Saratoga, dans l'État de New York, en octobre dernier, les choses ne s'étaient pas déroulées comme prévu avant notre course et, voyant que l'énergie était au plus bas, j'ai continué à encourager mes coéquipières tout au long de la course au lieu de me laisser abattre. Nous avons considérablement réduit notre record personnel.

Mia Simpson : Au début de la session, nouvelle dans l'équipe D1, je n'étais pas encore totalement sortie de ma coquille. Après un entraînement, une des anciennes de l'équipe m'a dit de continuer à tirer quoi qu'il arrive. Elle m'a assuré que mon travail acharné porterait ses fruits si je croyais en moi. Ce moment m'a vraiment incitée à faire mieux pendant le reste de la saison et à avoir la même influence sur les recrues cette année. Le simple fait de s'occuper de ses coéquipières peut les aider à progresser et les pousser à avoir davantage confiance en elles.