Deux étudiant·es de Dawson reçoivent la Médaille du Lieutenant-gouverneur du Québec pour la jeunesse
Ninna Giles, étudiante en psychologie, et Ahmad Mousattat, étudiant en Sciences de la santé enrichies, ont reçu la Médaille du Lieutenant-gouverneur du Québec pour la jeunesse lors d'une cérémonie, le 26 avril, à Laval. L'honorable Manon Jeannotte leur a remis ce prix en reconnaissance de leur engagement bénévole soutenu et de leur influence positive sur leur communauté.
Ninna et Ahmad ont livré en deux temps leurs réflexions et le récit de leurs expériences au Bureau des communications.
Ninna a exprimé sa reconnaissance pour cet honneur en ces termes : « J'ai un sentiment de réconfort difficile à décrire qui me pousse à poursuivre mes efforts pour améliorer l'accessibilité des services en santé mentale... Dawson m'a donné la confiance nécessaire pour viser ce genre d'objectifs. Le corps enseignant a été une force motrice majeure. Ce sont des mentor·es exceptionnel·les qui sont toujours à pied d'œuvre pour aider de quelque manière. »
Elle est également revenue sur ses efforts pour implanter le programme d'ambassadeurs et d'ambassadrices GuardMe de TELUS à Dawson : « Contribuer à l'arrivée du programme GuardMe de TELUS à Dawson a été extrêmement gratifiant. C'est important pour moi de savoir que les prochaines cohortes étudiantes auront à leur tour l'occasion de s'impliquer dans des initiatives d'éducation et de sensibilisation à la santé mentale durant leur passage à Dawson. J'ai hâte de voir comment le programme évoluera. »
Ahmad a expliqué comment cette reconnaissance le motive à poursuivre son travail : « C'est un honneur de constater que les enseignant·es, le personnel et les étudiant·es croient en moi... Dawson m'a offert une excellente plateforme pour développer mes compétences et mes qualités, et pour affiner ma vision. »
Il a partagé son expérience de l'expansion d'Islamic Relief au Québec : « Je suis le fondateur et le chef de la division collégiale d'Islamic Relief au Québec, un des plus importants organismes humanitaires internationaux. J'ai formé une équipe à Dawson, mais j'ai pu étendre les opérations à McGill, à Concordia, à l'Université de Montréal, à Vanier et au Collège John Abbott en moins d'un an. Aujourd'hui, notre équipe collégiale représente l'une des plus grandes initiatives humanitaires de la province grâce à l'ampleur de notre campagne, qui nous a permis de recueillir des centaines de milliers de dollars jusqu'ici.
Ninna et Ahmad ont raconté le moment où ils ont réalisé les retombées produites.
Ninna se souvient : « Quand j'étais intervenante auprès de personnes neurodivergentes ou ayant des besoins particuliers, j'ai eu plusieurs fois l'occasion de créer des liens avec mes clients. Un jour, une jeune cliente m'a arrêtée lors de notre dernière séance pour me serrer très fort dans ses bras, les larmes aux yeux, en me remerciant d'avoir été là pour elle. Sa mère m'a raconté plus tard qu'elle parlait de moi chaque soir à table, en évoquant les leçons que nous avions suivies ensemble dans la journée. Toutes deux ont fait preuve de tant de chaleur humaine en me remerciant pour des gestes dont j'ignorais l'importance. Je n'oublierai jamais leur gentillesse. »
Ahmad a raconté une anecdote tirée d'une activité de collecte de fonds à l'extérieur : « En décembre 2023, je me suis rendu à Toronto pour une collecte de fonds et d'engagements de parrainage d'orphelins dans le cadre d'une conférence internationale. Une jeune fille à qui j'ai demandé si elle voulait contribuer m'a répondu qu'en tant qu'étudiante, elle n'en avait pas les moyens. En plaisant avec elle, je lui ai dit que si elle devenait riche demain, elle pourrait passer à mon kiosque pour parrainer un orphelin. Eh bien, elle est revenue! Elle est repassée avec sa mère, qui a fait un don de 1 500 dollars et parrainé deux orphelins. J'ai eu les larmes aux yeux. Ce jour-là a vraiment marqué mon développement dans mon rôle, et j'ai senti que mes efforts, aussi simples et modestes sont-ils, contribuaient vraiment à sauver des vies. »
À l'approche de la fin de leur parcours à Dawson, les deux étudiant·es ont réfléchi à leur expérience au Collège.
Ninna a déclaré : « Le programme de psychologie de Dawson a dépassé mes attentes et m'a aidée à confirmer ce que je souhaite faire plus tard. Les personnes que j'ai rencontrées dans ce programme sont parmi les plus bienveillantes et compatissantes que j'aie connues. De manière générale, Dawson m'a offert un sentiment d'acceptation et d'inclusion que je n'aurais jamais cru possible. »
Ahmad a ajouté : « J'étudie en Sciences de la santé enrichies, un programme que je visais depuis mon arrivée au Canada. J'ai apprécié les connaissances approfondies qu'il m'a apportées dans le domaine scientifique et les nombreuses avenues qu'il m'a fait entrevoir pour atteindre mes objectifs. J'ai eu l'impression que, contre toute attente, la lourde charge de travail me poussait encore plus à mener à bien mes initiatives humanitaires. Grâce à sa position de chef de file parmi les cégeps au Québec, Dawson m'a permis de développer mon travail d'une manière comme jamais auparavant, puisqu'elle m'a mis en contact avec des professionnel·les et des étudiant·es d'universités et d'institutions de partout au pays. »
Pour l'avenir, Ninna prévoit d'étudier à l'Université de la Colombie-Britannique et espère travailler dans le domaine de la santé mentale. Pour sa part, Ahmad a l'intention de poursuivre ses études de médecine et de continuer son travail humanitaire.
Les deux ont exprimé leur gratitude pour le soutien reçu de la part des enseignant·es et du personnel de Dawson. Ninna a salué « les formidables mentores que sont Yanina Chukhovich, Rhea Gurnagul et Marie-Pierre Gosselin ». Ahmad a remercié « Rashmini Segarajasinghe-Ernest, Max Jones et le reste de l'équipe de Dawson pour leurs encouragements constants ».