TGIL Elliot, étudiant, a passé son été avec un couple de retraités dans leur petite ferme d'agrément, leur donnant du travail en échange du gîte et du couvert : "J'ai passé plus de deux mois avec ces deux personnes extraordinaires dans leur maison grâce au site web de workaway. J'ai eu l'occasion de nouer des liens avec eux et leurs amis, de travailler et d'acquérir de nouvelles compétences. Sur la photo, je travaille à la construction de la charpente des murs de leur abri à bois que nous avons passé un mois à rénover. J'ai appris à construire, à rénover et à aménager avec eux. Je peux maintenant retourner dans le monde et emporter avec moi ces merveilleuses compétences de vie, ces expériences extraordinaires et ces beaux souvenirs.

Malgré les sentiments mitigés suscités par le retour sur le campus, nombreux sont ceux qui reconnaissent que l'apprentissage en personne est la meilleure solution pour les étudiants.

"Ce sont des années formatrices pour nos étudiants", a déclaré Jonathon Sumner (professeur de physique). "Il est difficile de passer ces années dans l'isolement.

Jonathon est heureux que les étudiants puissent revenir et ne regrettera certainement pas d'enseigner devant un "écran rempli de fenêtres noires", a-t-il déclaré.

Selma Hamdani (Faculté de psychologie) a pu rencontrer une poignée d'étudiants une fois au cours du semestre d'hiver 2020. Ils étaient très heureux d'avoir l'opportunité d'apprendre en personne.

L'expérience de l'université au-delà de la salle de classe

"Ils étaient impatients de revenir. Il y a toute une expérience de l'université au-delà de la salle de classe", a déclaré Selma.

Avant la pandémie, Elliot Lesenko-Oliveros, étudiant en troisième année à TGIL, avait l'habitude d'aller à l'école plus tôt pour passer du temps avec ses camarades de classe et profiter au maximum de la vie étudiante. Pendant la pandémie, il s'est senti perdu et déconnecté. Apprendre seul était encore plus difficile que d'apprendre en ligne, a-t-il déclaré.

Elliot est enthousiaste à l'idée de revenir au collège : "J'ai hâte de jouer au ping-pong à la cafétéria pendant mes pauses, de rencontrer d'autres joueurs et d'être entouré d'un groupe de personnes ayant des objectifs communs. J'ai hâte de commencer à apprendre dans une salle de classe avec d'autres étudiants. Je ne peux pas expliquer pourquoi, mais tout mon corps, mon esprit et mon énergie ont besoin de cours en personne."

Envie de rencontrer des gens

Megan DesGroseilliers, également inscrite au programme TGIL , appréciera de voir ses camarades de classe et de faire l'expérience de l'apprentissage pratique en classe. "J'ai hâte de sortir de ma zone de confort en rencontrant de nouvelles personnes et, je l'espère, de participer aux activités et aux événements proposés par le collège", a-t-elle déclaré.

Megan sera déçue si, pour une raison quelconque, l'apprentissage en personne ne peut se poursuivre comme prévu cette année.

Les deux étudiants interrogés ont mentionné l'impact de la pandémie sur la santé mentale et l'anxiété.