Dipti Gupta partage des idées pour consolider la paix
Un individu, une âme, un corps peut, à force de patience et de persévérance, transformer un paysage stérile en une forêt luxuriante et prospère.
C'est l'histoire de L'homme qui plantait des arbres, un court métrage de Frédéric Back d'après le récit de Jean Giono.
Le 14 mars, Dipti Gupta, enseignante de Cinéma | Communications au Collège Dawson, a parlé du film et du pouvoir d'un seul individu à l'occasion d'une conférence donnée aux étudiant·es du certificat d'études sur la paix.
« La paix est une pratique à intégrer dans notre vie quotidienne, a-t-elle déclaré. C'est une façon d'entrer en relation avec autrui et avec le monde qui nous entoure. »
Son film de 30 minutes sur un humble berger qui plante des arbres est empreint de sagesse. Le meilleur moment pour planter un arbre était il y a 10 ans et le deuxième meilleur moment est maintenant, a-t-elle déclaré en citant le film.
Ce « film d'animation époustouflant, récompensé par un Oscar » est une invitation à respecter la planète et à veiller sur elle. Dipti a eu la chance de rencontrer Frédéric Back de son vivant. « Avec sa famille, il a planté plus de 10 000 arbres dans les Laurentides. Le parc Frédéric-Back dans le quartier Villeray-Saint-Michel-Parc-Extension rend hommage à son œuvre.Une murale à la station de métro Place-des-Arts nous rappelle son engagement profond pour l'art, la nature et la paix. »

Photo : Dipti Gupta avec Frédéric Back; fournie par Dipti Gupta.
Dipti a invité les étudiant·es à cultiver un lien quotidien avec la nature. « Mon jardin m'apporte paix et joie jour après jour », a-t-elle déclaré, encourageant les étudiant·es à aller à la rencontre des personnes qui ont créé le jardin de la paix au Collège Dawson.
Les parents de Dipti incarnaient la paix dans leurs gestes au quotidien, dit-elle. Elle a raconté l'histoire de son Akka (sa tante).Quand elle avait 85 ans, Dipti lui a demandé quelle leçon elle aimerait partager avec les autres. Akka a répondu : « Je peux me tromper. » Quelques années plus tard, à la même question, elle a répondu : « Je peux "encore" me tromper. »
Dipti a déclaré que la paix commence par la connaissance de soi et l'ouverture à la croissance. Elle a suggéré des pratiques pour cultiver l'empathie : écouter d'autres points de vue, prendre des nouvelles d'un camarade de classe ou d'une collègue, créer des espaces accueillants et faire preuve de patience et de persévérance. « Les effets ne sont pas toujours visibles immédiatement, mais un jour, tout fleurira », a-t-elle déclaré.
Dipti a conclu son allocution par les « pépites inestimables » de son père : commencez votre journée en prenant soin de vous, parlez à cinq personnes par jour qui n'ont pas le même âge, le même sexe ou la même origine, ne vous laissez pas intimider par l'autorité (personne n'est plus grand ou plus petit), n'ayez aucune attente, et si vous réussissez (quelle que soit votre définition du succès), apprenez à partager.
« Semons aujourd'hui des graines de paix pour que, demain, nous puissions tous et toutes nous tenir à l'ombre. »
Visionnez gratuitement L'homme qui plantait des arbres ici sur YouTube : https://www.youtube.com/watch?v=n5RmEWp-Lsk&t=2s