Francofête 2024

Bienvenue à notre Francofête 2024!

Le comité est heureux de vous dévoiler la programmation de cette édition 2024 qui se déroulera durant la dernière semaine de mars : mardi 26 (attention, cette journée suit l’horaire du vendredi), mercredi 27 et jeudi 28 mars.
La majorité des activités auront lieu durant la journée. Les spectacles et la projection (suivie d’une discussion) sont prévus le soir afin de profiter d’une plus grande plage horaire. Notez que nous n’avons, pour le moment, pas de salle attribuée. Pour cette raison, nous préciserons plus tard le lieu des activités. Les salles ne seront probablement pas les mêmes, selon les activités. L’école nationale de théâtre propose deux spectacles au Monument National en mars et en avril.

Pour réserver une séance :

Envoyez un message à Laëtitia (ldesanti@dawsoncollege.qc.ca) en indiquant le numéro du cours, le nombre de participants ainsi que l’activité à laquelle vous inscrivez votre classe. Vous recevrez une confirmation par la suite. Nous tiendrons compte de la date d’envoi de votre requête pour établir les priorités, s’il y a lieu. Certaines salles et activités ont une capacité limitée. Si vous souhaitez laisser le choix à vos étudiants de la séance à laquelle ils assisteront, il serait bon de les sonder au préalable et de m’envoyer le nombre d’étudiants qui assisteront à chacune des activités choisies pour que nous puissions nous faire une idée précise du nombre de participants (salle, chaises, informations à transmettre à l’invité).

Mardi 26 mars

8h30-10h

Film

Seuls de Paul Tom

5B.16

10h-11h30

Atelier – Jeux de Société

Laëtitia et Alexandre Limoges

5B.16

11h30-13h

Conférence sur les enfants réfugiés/l’apprentissage du français

Afshin Khazen

5B.16

13h-14h30

Atelier sur le parler québécois

Jean-Michel Béchard

5B.16

18h-20h

Soirée LNI

autour de Ionesco

5B.16

OU

Pièce de théâtre

Une Famille heureuse de Javier Hernando Herraez

Monument National

Mercredi 27 mars

8h30-10h

Film

Seuls de Paul Tom

5B.16

10h-11h30

Atelier Théâtre – COMPLET

La boite à histoires francophones

5B.16

11h30-13h

Au pire on se lira des poèmes

Lecture et discussion avec 3 poètes

5B.16

13h-14h30

Conférence sur l’Intelligence artificielle

Matthieu Dugal

5B.16

OU

Atelier Théâtre

La boite à histoires francophones

À préciser

14h30-16h

Atelier sur le parler québécois – COMPLET

Jean-Michel Béchard

5B.16

OU

Atelier d’écriture – Composer un journal créatif

Nelly Daou

À préciser

16h-17h30

Film

Seuls de Paul Tom

5B.16

18h-20h

Pièce de théâtre

Une Famille heureuse de Javier Hernando Herraez

Monument National

Jeudi 28 mars

8h30-10h

Conférence virtuelle – Au NON des femmes

Jennifer Tamas

4C.1

10h-11h30

Atelier sur le parler québecois

Jean-Michel Béchard

4E.1

13h-14h30

Conférence-atelier – Cabane à sucre

Natacha Brunet de la ferme Chalinelle

5B.16

14h30-16h

Atelier – Jeux de Société (15h10)

Laëtitia et Alexandre Limoges

5B.16

16h-17h30

Atelier – Jeux de Société

Laëtitia et Alexandre Limoges

5B.16

18h-20h

Film

La famille de la forêt de Laura Rietveld (suivi d’une discussion avec la réalisatrice)

5B.16

OU

Pièce de théâtre

Une Famille heureuse de Javier Hernando Herraez

Monument National

OU

Atelier d’écriture théâtrale

Écrire une courte scène

3F.7

 

Description des activités

1. Atelier sur le parler québecois

Photo de Jean-Michel BéchardAtelier animé par Jean-Michel Béchard, technicien au CLEO et enseignant au département les 26 mars à 13h, 27 mars à 14h30 et 28 mars à 10h.

 

Objectifs et méthodes

Comprendre et pratiquer le parler québécois avec une touche ludique ; faire des activités écrites et orale en équipes.

Structure de l’atelier

Introduction (20 mins)
  • Les accents au sein de la francophonie / comparaisons : écoute de très brefs clips vidéo ou audio (accent suisse, accent marseillais, accent de Louisiane, accent de l’Acadie, accent québécois).
  • Bref historique de l’accent québécois et de l’évolution de la langue.
  • Le parler québécois, ce n’est pas que l’accent, c’est aussi : les contractions (J’ché pas. = Je ne sais pas.), les expressions (Calme-toi le pompon!), le vocabulaire (jaser), le vocabulaire maritime (embarquer), les anglicismes (Checke ça.), la particule –tu (Tu veux-tu du café ?), les mots issus de l’ancien français (barrer la porte), les sacres (crisse), des mots qui n’ont pas exactement la même signification ailleurs (chialer au Québec vs chialer en France), etc.

Dans le présent atelier, nous aborderons plusieurs de ces aspects et nous nous amuserons à mettre en application le meilleur de notre parler québécois !

Les contractions (15 mins)
  • Activité à l’écrit : je dicte quelques phrases qui comportent des contractions (Ex. J’ché pas.) et les étudiants doivent l’écrire en français standard : (Je ne sais pas.)
  • Activité à l’oral : je leur donne une courte liste de quelques phrases (Ex. Pis, ça s’est-tu bin passé à’ job ?) et en équipes, à tour de rôle, ils doivent les prononcer correctement.
 Les expressions (15 mins)
  • Exercice à l’oral : je leur donne une courte liste de quelques expressions ( Attache ta tuque avec d’la broche!) et en équipes, à tour de rôle, ils doivent en deviner le sens puis réutiliser l’expression dans un nouvelle phrase : (Cette semaine on a des examens à Dawson, attache ta tuque avec d’la broche !)
Les anglicismes (10 mins)
  • Exercice à l’oral : je leur donne une courte liste de quelques anglicismes ( Tu veux céduler un rendez-vous ?) et en équipes, à tour de rôle, ils doivent trouver le bon mot en français (Tu veux fixer un rendez-vous ?) puis réutiliser l’anglicisme dans un nouvelle phrase.
La particule interrogative –tu (10 mins)
  • Exercice à l’oral : je leur donne une courte liste de quelques phrases interrogatives ( Est-ce qu’il vient en camping ?) et en équipes, à tour de rôle, ils doivent reformuler en utilisant la particule interrogative –tu (I’ vient-tu en camping ?)
Les sacres (10 mins)
  • Création de versions non blasphématoires des sacres (ex. Crisse : Christophe, crime, criffe, cristi, crime-pof).
  • Exercice à l’écrit : je leur donne quelques sacres ( Ciboire) et à l’écrit, ils s’amusent à inventer des formes farfelues mais non blasphématoires et donc acceptables en public (Ex. Cibole, ciboulot, ciboulon).
Conclusion (10 mins)
  • Écoute d’un clip vidéo de l’humoriste québécois Sugar Sammy, sur scène à Paris : « Sugar Sammy: L’accent québécois » (3 mins 16)

2. Seuls

Seuls - affiche du filmFilm de Paul Tom (2021) – projection de 60 minutes en lien avec la rencontre-conférence avec Afshin Khazeni, l’un des 3 personnages du film. Projections le 26 mars à 8h30 et le 27 mars à 8h30 et à 16h.

Description du film

En 1980, 2006 et 2019 respectivement, Afshin, Alain et Patricia abandonnent leur terre natale pour de meilleurs jours.

Lorsque le danger qu’ils courent n’est pas lié à un conflit sociopolitique, ce sont les mœurs nationales qui les empêchent de s’épanouir chez eux.

À travers la rencontre de ces trois êtres arrivés au Canada sans famille lorsqu’ils étaient enfants, Paul Tom reconstruit le destin à la fois sombre et lumineux de trois visages de l’immigration.

Ponctuant son film de délicates séquences d’animation, le cinéaste de Bagages révèle avec empathie et sensibilité le douloureux passage de l’exil vers la nouvelle terre d’accueil.

Biographie du réalisateur

Cinéaste spécialisé en animation et en documentaire, Paul Tom est également formateur dans des projets de médiation culturelle dans diverses communautés. Né de parents cambodgiens dans un camp de réfugiés en Thaïlande, il s’intéresse aux thèmes de l’identité et de la famille dans ses films.

3. Rencontre-conférence sur les enfants réfugiés

Photo de Afshin KhazeniRencontre-conférence avec Afshin Khazeni, le 26 mars à 11h30.

Biographie et objectifs de la conférence

Afshin Khazeni est technologue en radiologie à l’Hôpital Maisonneuve-Rosemont depuis plus de 23 ans. Arrivé d’Iran, seul, sans ses parents à 14 ans, il raconte son histoire dans un livre intitulé Passeport pour ailleurs.

Publié en 2016, l’ouvrage retrace son parcours, ses difficultés et ses réussites en tant qu’immigrant d’âge mineur.

« Quand je suis arrivé au Québec, j’ai été dirigé dans une classe d’accueil pour apprendre le français. Ç’a pris deux ans avant que je puisse aller dans une classe régulière », se rappelle Afshin.

À l’HMR, il travaillait de nuit comme assistant technique avec Charles Sajous, un enseignant de primaire en Haïti. 

« Charles m’a aidé à passer l’épreuve uniforme de français. Je l’ai coulée trois fois avant de réussir. Mais j’ai finalement reçu mon diplôme », affirme-t-il, fièrement, près de 30 ans plus tard.

Le contenu des conférences d’Afshin vise à sensibiliser les jeunes et à leur faire comprendre l’immigration et toutes les épreuves qui viennent avec.

Comment un enfant arrive-t-il à se reconstruire dans un nouveau pays, quand il a tout laissé derrière, même ses parents ? C’est la question que pose le documentaire Seuls et dans lequel l’histoire d’Afshin a été portée à l’écran. Ce documentaire sera projeté à Dawson, dans le cadre de la Francofête, les 26, 27 et 28 mars prochains.  Le film a été présenté au public au cinéma Beaubien et ensuite diffusé sur les zones de Télé-Québec en 2021. Il a remporté un grand succès et 4 prix gémeaux en 2022. Reconnaissant de l’accueil reçu au Canada, Afshin souhaite parler du parcours des immigrants, des nouveaux arrivants.

Lien : https://www.youtube.com/watch?v=zhuBKHZ2Fqg

4. Atelier jeu de société Longueur d’onde

L’atelier aura lieu le mardi 26 mars à 10h et le jeudi 28 mars à 14h30 et à 16h.

Présentation du jeu

Longueur d’onde est un jeu social de devinettes autour des expressions et des mots français. Deux équipes s’y affrontent pour voir si les joueurs sont sur la même longueur d’onde. Les équipes utilisent à tour de rôle un cadran où se trouve une cible cachée. L’un des joueurs de l’équipe – le médium – sait exactement où se trouve la cible et pioche une carte. Le médium doit alors fournir un indice qui indique conceptuellement où la cible est située. Plus la réponse s’en rapproche, plus l’équipe obtient de points.

Nombre de participants et constitution des équipes

Le jeu permet de rassembler 2 à 12 personnes et nous limiterons un atelier à une classe. Nous privilégierons des équipes de 4 étudiants afin que chacun puisse prendre part au jeu. Deux équipes de 4 étudiants s’affronteront (soit 8 joueurs pour une boîte de jeu). 32 étudiants et plus pourront participer à une séance.

Structure de l’atelier

  1. Explications des règles (10 à 15 minutes).
  2. Place au jeu ! (30 à 40 minutes par partie).

Animation

Laëtitia et Alexandre Limoges (enseignant à JAC et amateur de jeux)

Le jeu est ouvert aux étudiants de tous les niveaux !

5. Deux pièces de théâtre contemporain de l’école nationale de théâtre au Monument National

Pour les réservations, adressez-vous à Laëtitia qui se chargera de contacter l’école nationale de théâtre pour inscrire vos classes. Il sera important de me donner le nombre de participants exactement que l’on puisse garantir les places à toutes les personnes présentes. La salle où sera jouée Une Famille heureuse est plus beaucoup plus petite que celle de Je tremble (1 et 2). La salle Ludger-Duvernay a une capacité de 600 places. Le studio Hydro-Québec ne pourra accueillir qu’une quarantaine d’étudiants lors de chaque séance.

Une Famille heureuse

Pièce de Javier Hernando Herraez, les 26, 27, 28 mars à 19h et le 30 mars à 14h, Studio Hydro-Québec. Il s’agit d’un spectacle de finissants en mise en scène. Les acteurs sont des professionnels.

Résumé paru en 2021

Familia Feliz, de Javier Hernando Herráez, est un huis clos. Quelqu’un sonne à la porte, le père décide d’emmener toute la famille dans la cave et de se cloîtrer en construisant un mur fait d’eau et de farine devant la seule issue. La mère plante un potager qu’elle arrose de jus d’orange. Les enfants jouent aux morts pendant que les parents ne trouvent pas de solution à la situation. Mais quelle est la situation ? Pourquoi cette famille se cloître-t-elle ?

On peut trouver autant de réponses à cette question qu’il y a de lectures possibles. Des indices essaiment le texte pour mieux nous troubler. Il pourrait être fait allusion à l’expulsion de leur logement des familles surendettées, monnaie courante en Espagne depuis l’éclatement de la bulle immobilière (2008) et la crise économique qui l’a suivie. La solution à l’expulsion est ici son extrême opposé, l’enfermement. Il s’agit seulement d’une piste. Cependant, parler de crise n’est pas anodin. Si crise il y a, c’est bien de crise de la famille et des valeurs qui y sont attachées dans sa version la plus traditionnelle. Il s’agit d’une famille dont les rituels et les valeurs ont été pervertis :

La mère, chargée de prendre soin des enfants, manque d’étouffer son fils sous une montagne de couvertures. Le père, chargé de la protection de la famille, élève un mur dérisoire fait d’eau et de farine pour les isoler de l’extérieur. La mère, chargée de transmettre les attributs de la féminité à sa fille, la farde avec du dentifrice, du paprika et des charbons ardents. La jeune fille, chargée du soin du foyer (qui est ici littéralement un feu fait de morceaux de meubles dans une boîte de conserve), est incapable de garder vive la flamme. Le jeune garçon, sommé de se comporter comme un homme, ne cesse de trembler (de froid, de peur, on ne sait plus).

On se retrouve face à une sorte d’inquiétante étrangeté que Javier Hernando Herráez maîtrise dans une écriture poétique ciselée. L’enfermement de cette famille est comme une montagne inversée. Au lieu de gravir un sommet, les personnages dévalent l’abîme d’un pas ferme comme des fourmis qui tenteraient d’enfouir la fourmilière et d’y recréer une part de la nature extérieure pour ne plus avoir à sortir à l’air libre (lequel pourrait être devenu mortifère entre temps).

Familia Feliz est une œuvre poétique qui parle de son temps sans pour autant en exhiber les problèmes frontalement. Il s’agit plutôt d’en atteindre l’essence, une essence accessible à toutes les nationalités qui cherchent à se replier sur elles-mêmes, à s’enfermer dans leur cave.

Je tremble (1 et 2)

Pièce de Joël Pommerat, les 30 avril, 1er, 2, 3 mai à 20h et le 4 mai à 13h, salle Ludger-Duvernay. Ce spectacle sera interprété par des finissants et mis en scène par des professionnels.

Résumé paru en 2009

Dans un lieu qui pourrait s’appeler cabaret ou théâtre, où le sérieux et la légèreté, la gravité et la dérision pour un soir ne s’opposeraient plus, quelques spécimens de l’humanité viennent se raconter ou se chercher une vérité sous la conduite d’un présentateur plutôt déconcertant. N’ayant d’autre principe que de faire spectacle de tout et d’échapper aux limites entre le bon et le mauvais goût, le vrai et le faux, ce lieu se voudrait un miroir, ce même miroir des contes dans lequel on vient s’interroger ou se dévoiler.

Véritable théâtre de l’illusion, les spectacles de Joël Pommerat jouent à merveille des ombres et des lumières, des voix naturelles et du play-back, pour étudier l’homme dans sa réalité la plus immédiate, la plus nue, la plus troublante. Après la création de Je tremble (1) en 2007, il crée aujourd’hui la deuxième partie de ce spectacle et entreprend un voyage fait de petits moments, de petits instants, de chansons, de récits dans un monde que l’on pourrait croire voué au divertissement, qui pourrait être celui du cabaret. Mais devant et derrière le rideau changeant, rouge, doré, argenté se construit un cérémonial où les paillettes et le strass se lézardent très vite pour laisser la place à la parole de celles et ceux qui viennent nous dire la vérité de leur vie. Inventeur de l’anthropologie théâtrale, Joël Pommerat nous entraîne une fois encore dans les entrailles de l’humanité en multipliant les narrations biographiques, réelles ou fantasmées, de tous ceux que nous croisons, les voyant parfois mais sans jamais les entendre : “la femme très mal en point”, “l’homme le plus riche du monde”, “l’homme qui n’existait pas”, “la femme très enceinte”, “la femme très âgée”… Ici, pas de dénonciation, pas de jugement, pas de morale mais un contact avec l’intime d’autant plus fort et plus dérangeant qu’il est mis en situation dans un monde de rêves et d’illusions. Dans sa fragmentation, ce travail touche au plus près notre fascination pour les images dont nous sommes envahis, belles images qui dissimulent une réalité moins belle, puisque Joël Pommerat multiplie les séquences tel un magicien ou un prestidigitateur. Assistons-nous bien à un spectacle de cabaret, à un vaudeville, à une nouvelle forme de tragédie ? Sans doute à tout cela à la fois, sans autre certitude que de se dire que Joël Pommerat et ses remarquables acteurs nous permettent d’être au cœur de l’art du théâtre, puisque nous sommes “dans l’histoire sans être dans l’anecdote”.

6. Visite guidée du Monument National

L’événement se tiendra du 26 au 30 mars et du 30 avril au 4 mai.

Photo de l'édifice du Monument NationalPour ces derniers, la visite aura lieu avant le spectacle, le soir du mardi au jeudi ou dans la journée le samedi.

Notez qu’il est également possible d’organiser la visite à un autre moment durant le semestre si aucune des plages proposées ne fonctionne. Veuillez faire part à Laëtitia du ou des moments où vous aimeriez réserver une visite. Nous contacterons l’école nationale de théâtre.

Les étudiants pourront découvrir les décors, les costumes et ils auront la chance de poser des qestions relatives à la vie en coulisses et à la mise en scène.

Notez que l’école nous demande de limiter chaque visite à un groupe de 25 à 27 étudiants maximum, ce qui correspond à peu près aux effectifs de nos cours d’UF. Il ne sera donc pas possible de demander de faire la visite avec plusieurs groupes en même temps.

7. Ateliers autour du théâtre

Atelier 1 :  Écrire une courte scène (le 28 mars à 18h)

Thème : initiation à l’écriture théâtrale
Durée de l’atelier : 2h
Animation : un professeur de l’école nationale de théâtre
Nombre de participants : 25/ 30 étudiants par atelier
Objectif : écrire une courte scène de théâtre et l’interpréter devant le groupe
Présentation de l’atelier : orienté davantage sur le processus que sur le résultat, cet atelier permettra d’écrire un court morceau dont la forme et le fond sont laissés entièrement libres : est théâtre ce qu’on souhaite qui soit proféré et entendu, que cela se passe sur une scène, dans la rue, à l’oreille ou à l’écran. À l’issue de la séance, les participants seront invités à partager le résultat de leur processus lors d’une mise en lecture.

Atelier 2 : La Boîte à histoires francophones (le 27 mars à 10h et à 11h30)

Thème : initiation à l’improvisation et à la mise en scène
Durée de chaque atelier : 1h15
Présentation : au cours de cet atelier, nous explorerons l’art de l’improvisation et de la mise en scène à travers des moments inspirés par des histoires francophones. Les participants seront conviés à laisser libre cours à leur imagination et à partager des instants théâtraux à travers des exercices collectifs. Chacun pourra choisir parmi une sélection de courts récits, les analyser en groupe, puis les transformer en performances scéniques. À la fin des deux séances, chaque groupe aura l’opportunité de présenter son œuvre. Nous pourrons alors échanger sur les apprentissages, les défis, et les expériences vécues.
Animation : Virginie Bihorel enseigne le théâtre à des élèves professionnels et amateurs depuis plus de 15 ans. Diplômée de l’École Supérieure d’Art Dramatique de Paris, elle possède une licence d’études théâtrales et partage son expérience de comédienne et metteuse en scène avec des élèves de tous âges et de tous horizons (conservatoires, écoles primaires et secondaires, cours privés). Sa véritable passion réside dans la quête du petit grain de folie qui sommeille en chacun de nous et à le cultiver sans limite.

8. Conférence de Matthieu Dugal

La conférence aura lieu le 27 mars à 13h, activité en collaboration avec les étudiants des programmes de sciences enrichies. – À CONFIRMER

L’intelligence artificielle, canular ou 4e révolution industrielle ?

Présentation de la conférence

Matthieu Dugal en démystifie les grands enjeux et tente d’établir les impacts de l’IA dans nos rapports avec les données. Que ce soit au niveau du travail, dans les secteurs de la culture, des loisirs, de l’économie ou encore de l’environnement, le conférencier vulgarise et analyse, pour nous et avec nous, les conséquences de son évolution.

L’intelligence artificielle (IA) aura un jour le dessus sur l’humain? Le développement de L’IA pose de nombreuses questions éthiques et c’est ce qu’abordera le conférencier.

Biographie

Tour à tour journaliste à la radio de Radio-Canada au Saguenay, rédacteur à RDI Montréal, pigiste pour Le DevoirVoirUrbaniaLe SoleilLe Téléjournal 22 h, animateur et journaliste à TV5 et animateur pendant quatre ans à Télé-Québec, peu de sujets le laissent indifférent. Depuis 2014, il collabore à Paris à l’émission hebdomadaire « 300 millions de critiques » diffusée dans 200 pays et territoires sur les ondes de TV5 Monde. À l’automne 2018 Matthieu a pris les rênes de la nouvelle émission Moteur de Recherche, toujours sur Ici Radio-Canada Première, où entouré de son équipe, il présente une émission axée sur les questions des auditeurs en matière de technologie, de science, d’environnement et de santé.

Il vient également de lancer une série documentaire où il a créé son double numérique, « Être ou ne pas être », diffusée sur Ici Radio-Canada Télé et nommée aux Gémeaux dans la catégorie « Meilleure série scientifique ». En septembre dernier, il a publié un livre de vulgarisation jeunesse portant sur l’intelligence artificielle « IA, comment les machines pourraient nous remplacer », aux éditions La Pastèque.

9. La Famille de la forêt

Film de Laura Rietveld, suivi d’une discussion avec la réalisatrice, le 28 mars à 18h.

Description du film

Gérard et Catherine ont sacrifié leur famille, leurs amis et leur pays natal, la Belgique, pour vivre en autarcie dans la forêt boréale de la Gaspésie, au Québec. 15 ans plus tard, alors que leurs trois fils deviennent de jeunes adultes, qu’adviendra-t-il de cette vie remarquable pour laquelle ils ont tout donné?

Bande-annonce : https://www.youtube.com/watch?v=L33tMEBklE8
Durée du film : 1h20

Biographie de Laura Rietveld

Liée par les thèmes de l’identité, de la famille et du lien entre l’humain et la nature, l’œuvre de Laura a été publiée en anglais, en inuktitut et en français.

Son premier documentaire, Le rêve d’Okpik (2015) a remporté le Grand Prix Rigoberta-Menchú au Festival Présence autochtone de Montréal, une mention honorable pour le grand prix du Festival international de la nature d’Innsbruck en Autriche et a été nommé pour le meilleur programme documentaire aux prix Écrans canadiens.

Son premier vidéoclip, Broke Down Ski’Tuuq, a été nommé pour le meilleur vidéoclip au Native American Music Awards (2018).

Son plus récent long métrage documentaire, La famille de la forêt (2022), sélectionné pour le Premier pitch au Forum RIDM (2018) et travaillé en atelier avec Sundance Collab (2021), a nécessité près de sept ans de travail.

Laura est titulaire d’une maîtrise en administration des affaires (MBA) de la Ivey School of Business et d’un baccalauréat en histoire de l’Université Queen’s, deux institutions d’enseignement ontariennes. Elle vit dans la campagne québécoise avec sa jeune famille et ses poulets, entourée de la nature qui la nourrit.

Note : la réalisatrice comprend lit et comprend le français, mais elle a demandé à avoir un traducteur pour communiquer ses réponses en français aux étudiants.

10. Conférence virtuelle de Jennifer Tamas

La conférence virtuelle aura lieu le 28 mars à 8h30.Photo de Jennifer Tamas et de la couverture de son livre Au non des femmes

Résumé de l’ouvrage « Au nom des femmes. Libérer nos classiques du regard masculin »

Rien ne semble plus incongru que de prendre appui sur la société d’Ancien Régime pour penser le refus féminin. Assignées au devoir de « réserve » par les traités de civilité et au silence ou à la « feinte résistance » par les codes de séduction, les héroïnes de la littérature classique n’auraient rien à nous transmettre, surtout pas le pouvoir de dire « non ». En fait, à leur manière, les femmes du Grand Siècle ont résisté, elles ont désobéi, et de ces combats à bas bruit il demeure des traces. Sous les images de princesses endormies célébrées par l’industrie du divertissement se cachent de puissants refus, occultés par des siècles d’interprétations patriarcales. Jennifer Tamas les exhume avec courage et subtilité, elle traque l’expression du féminin sous le regard masculin et tend savamment l’oreille vers le bruissement des voix récalcitrantes. Conviant les figures du Petit Chaperon rouge, de Bérénice, de la Belle, des Liaisons dangereuses et de La Princesse de Clèves, Jennifer Tamas révèle ainsi un magnifique matrimoine, trop longtemps séquestré dans les forteresses universitaires.

Description de la conférence

L’auteur présentera son livre « Au nom des femmes. Libérer nos classiques du regard masculin » de manière générale. Elle parlera de la pédagogie et de la méthodologie autour de ses recherches et s’appuiera notamment sur l’exemple de la Belle et la bête de Madame de Villeneuve.

Biographie

Jennifer Tamas est universitaire et auteure. Agrégée de Lettres Modernes, elle est titulaire d’un doctorat de l’Université Paris-Sorbonne (2012) et d’un Ph.D. de l’Université de Stanford (2013). Elle est professeure associée de littérature française de l’Ancien Régime à l’Université Rutgers de New Jersey, spécialiste du XVIIe siècle. Elle a notamment publié “Le Silence trahi. Racine et la déclaration tragique” (Droz, 2018) et “Au non des femmes. Libérer nos classiques du regard masculin” (Seuil, 2023).

Lien vidéo : https://www.youtube.com/watch?v=TchyjdU6xJI

11. Atelier d’écriture « composer un journal créatif »

Atelier animé par Nelly Daou, le 27 mars à 14h30.

Image d'un journal créatif et de matériel artistiqueNombre de participants : l’atelier est limité à deux groupes.

Objectif : composer un journal personnel enrichi avec des modes d’expression visuels et des outils de créativité.

Thématique de l’atelier : « dépasser ses craintes dans un monde plein d’anxiété (guerres, écologie) ».

Niveaux : étudiants de niveaux 2, 3 et 4

Matériel : apporter des revues en français à découper et des crayons de couleur. Le reste du matériel (colle, ciseaux, journal individuel) sera acheté et fourni par les organisateurs de la Francofête.

Avant l’atelier : les enseignants pourront, s’ils le désirent, expliquer en quoi consiste un journal créatif (lien ci-dessous).

Après l’atelier : les étudiants pourront continuer le journal chez eux quand ils le voudront.

En quoi consiste un journal créatif? : Le journal créatif est une façon renouvelée de tenir son journal intime. Cette méthode donne des trucs concrets pour avoir accès à ses ressources intérieures, dépasser ses difficultés et développer sa créativité. Il est basé sur les forces de l’art-thérapie, de la psychologie, du journal d’artiste et sur de multiples techniques de développement de la créativité. Il combine l’écriture, le dessin et le collage pour accompagner chaque personne dans ses choix, sa vie concrète, ses relations.

Pour en savoir plus : https://journalcreatif.com/journal-creatif-la-methode/

Animatrice

Photo de Nelly DaouNelly Daou. Accompagnante et facilitatrice d’expression de soi par la créativité, elle a fondé le studio d’art social mobile, La Ruche d’art Yéléma, en 2016. Elle anime de nombreux ateliers créatifs, d’écriture poétique et de médiation culturelle pour différents publics (adultes, adolescents, famille et enfants) dans les bibliothèques et les maisons de la culture à Montréal. Elle accompagne aussi des professionnels et des artistes en quête de sens, de ressourcement et de reconnexion avec leur énergie créatrice.

Son parcours en quelques lignes

  • Exploration active de la poésie et des arts de la parole depuis 2017
  • Facilitation d’espaces d’écriture créative et poétique en milieu communautaire depuis 2018
  • Formations en création littéraire, animation d’ateliers de poésie orale, fondements de la créativité, développement social, coaching professionnel avec ICF, relation d’aide (thérapie ACT, schémas de Young etc.)
  • Certification d’animatrice de Journal créatif obtenue en juin 2022
  • Plus de 20 ans d’expérience en accompagnement individuel, conception de formations et animation de groupe en contexte interculturel dans les domaines de la relation d’aide, de la francisation et du conseil de carrière

La ruche d’art Yéléma

La ruche Yéléma est un petit studio d’art social mobile chaleureux, intergénérationnel, interculturel et inclusif qui favorise les rencontres humaines authentiques et la réutilisation de matériaux usagés par le biais d’activités créatives.

Lien : https://www.facebook.com/rucheyelema/?locale=fr_CA

12. Le sirop d’érable canadien : de l’or liquide pur !

La conférence est présentée par Natasha Brunet de la ferme Chalinelle, le 28 mars à 13h.

Présentation : venez découvrir l’univers de la transformation du sirop d’érable !

Des années 1534 à aujourd’hui, l’histoire de l’acériculture a su évoluer dans le temps grâce aux avancées technologiques, aux équipements et aux ressources disponibles sur le marché canadien.

La conférence permettra aux étudiants de vivre l’expérience de la « cabane à sucre ». Les deux présentatrices (mère et fille travaillant toutes les deux à la ferme) représentent la 5e et la 6e génération à développer le savoir-faire de cette ressource naturelle. Elles présenteront en détails les différents aspects de cet or liquide canadien :

  • La sève (eau d’érable) et sa collecte.
  • Les équipements acéricoles.
  • Le sirop d’érable et ses sous-produits.
  • La publicité et la vente.

Une dégustation de tire aura lieu à la fin pour ceux et celles qui désirent se sucrer le bec!

13. Au pire on se lira des poèmes, édition 2024

Lecture de poésie d’après-midi, le 27 mars à 11h30.

Baron Marc-André Lévesque, poète et enseignant de français à Dawson, anime une lecture d’après-midi dans laquelle des poètes actuels d’importance sont invité-e-s à lire de leurs textes, dans le cadre de la Francofête.

Chaque artiste lit des poèmes pendant une dizaine de minutes, et cela sera suivi par une discussion en groupe menée par l’animateur.

14. La LNI s’attaque aux classiques du théâtre

L’événement aura lieu le mardi 26 mars à 18h.

Affiche pour Ligue nationale d'inprovisation

Une proposition différente de ce que vous avez l’habitude de voir des fameux matchs d’impro de la LNI : pas de patinoire, pas de pointage, pas d’arbitre, pas de vote… mais un concept innovateur et spectaculaire, un spectacle audacieux, à la fois enrichissant et ludique, alliant mise à l’épreuve et créativité : place au théâtre !

Durée du spectacle : 1h15

Déroulement de l’événement : la représentation mettra en lumière l’œuvre d’Eugène Ionesco avec une formule en deux temps.

  • D’abord, rencontre avec l’univers de l’auteur: l’animateur·rice place l’œuvre dans son contexte, la décortique et invite les deux comédien·nes à en expérimenter les paramètres par de brèves improvisations.
  • Ensuite, l’ultime défi: accompagnée d’une trame sonore créée en direct par un musicien ainsi que d’éclairages improvisés, l’équipe doit plonger dans une création spontanée d’une vingtaine de minutes dans le plus grand respect de l’œuvre explorée, au point où le public a l’impression de découvrir une pièce perdue, et retrouvée !

Depuis ses débuts, le Théâtre de la LNI s’amuse à visiter les classiques à l’intérieur même des matchs d’impro grâce à la catégorie « À la manière de… », qui permet aux improvisateurs de jouer selon les styles de Molière, Shakespeare et autres grands dramaturges. Ces expérimentations ont permis de constater à quel point il serait pertinent d’explorer plus encore chacun de ces auteurs, de les décortiquer et d’en extraire les éléments caractéristiques afin de mieux en saisir l’essence ; un processus qui devait se faire dans l’action du théâtre spontané… l’exemple vaut mieux que la leçon !

15. Conférence littéraire de Gabrielle Bouliane Tremblay et de Eli Tareq El Bechelany-Lynch

Conférence littéraire au sujet de l’œuvre La Fille d’elle-même, jeudi 28 mars à 14h30.

Le département d’anglais a invité l’autrice et comédienne Gabrielle Bouliane Tremblay et l’écrivain et traducteur Eli Tareq El Bechelany-Lynch. Ils discuteront de l’inspiration et des défis liés à la création et à la traduction de ce roman de ce roman autobiographique La fille d’elle-même / Dandelion Daughter, qui porte sur la transidentité.

Gabrielle Bouliane Tremblay a reçu, entre autres, le Prix des libraires du Québec (meilleur roman) pour son œuvre.

https://www.vehiculepress.com/q.php?EAN=9781550656183

https://www.marchanddefeuilles.com/portfolio-item/gabrielle-boulianne-tremblay/

https://www.writerstrust.com/authors/eli-tareq-el-bechelany-lynch/

La conférence sera bilingue et donnée dans le cadre de notre Francofête. Nous vous invitons à y venir avec vos classes!



Dernière modification : 14 mars 2024