Un nouveau rapport de Collèges et Instituts Canada (CICan) mentionne le projet de lombricompostage de Dawson.

Les vers de terre de Dawson sont très occupés à transformer la nourriture de la cafétéria et les déchets d'aménagement paysager du campus en un riche terreau de matières organiques. Le projet, qui n'a pas encore révélé son plein potentiel, réduit déjà l'empreinte carbone du collège.

Lisez le rapport de CICan sur les laboratoires vivants sur les campus, accessible à partir du blogue auquel vous mènera le lien ci-dessous. Le projet de Dawson est présenté à la page 17 du document PDF, numérotée 14 dans la version papier.

La communauté de Dawson a atteint son objectif d'identifier 1000 espèces sur notre campus urbain du centre-ville de Montréal!

L'une de ces espèces est la buse à épaulettes. On la voit sur cette photo prise par Doug Smyth (professeur d'éducation physique).

Les étudiant·es, les diplômé·es, le corps enseignant et le personnel ont beaucoup appris grâce au projet.

« Ce projet m'a montré qu'il est possible de rendre les environnements urbains plus durables et plus respectueux à la fois des personnes et de la biodiversité locale », a déclaré Ruisi Yang, qui a obtenu son diplôme de Dawson en Sciences de l’environnement.

« Ce projet m'a permis de réaliser combien d'espèces pouvaient réellement se trouver dans une si petite zone. J'aurais pensé que moins de 200 espèces habitaient le campus. Ce projet changera la façon dont je perçois mon environnement local, comme ma pelouse et ma cour arrière. Il m'a fait découvrir l'importance de ces lieux », a mentionné Graham Alain, actuellement aux études à Dawson.

L'enseignant Adamo Petosa a ajouté : « L'environnement qui nous entoure est extraordinaire. Il suffit de prendre le temps de l'explorer. Participer à ce projet, c'est comme trouver la clé d'un jardin secret rempli de trésors. Notre campus est bien vivant et nous représentons moins d'un millième de la vie qui s'y trouve.

Le projet 1000 espèces est porteur d'espoir. Au milieu du béton et de la circulation, des gaz d'échappement et de l'agitation, un minuscule campus assiégé par un bataillon de bâtiments parvient à maintenir la vie à une échelle que je n'aurais jamais pu imaginer. Plus de 1000 espèces vivent, grandissent et prospèrent dans cette minuscule oasis. Je suis également incroyablement reconnaissant envers les personnes qui ont permis à ce campus d'exister et envers celles et ceux qui en assurent l'entretien. »

Nous vous reviendrons pour aborder les effets de ce projet extraordinaire qui a inspiré Dawson ainsi que bon nombre de personnes en dehors de la communauté du Collège à se connecter à la nature.