Un reto hecho con ingredientes de esfuerzo, voluntad, propósito, valentía y confianza

 

Por Gisela Frías (Dawson College)

L'anglais suit
L'université polytechnique de l'État de Morelos, leader en matière d'environnement et modèle à suivre dans la gestion durable de ses installations, assume une nouvelle tâche : redéfinir son concept de durabilité pour y inclure la valorisation de la biodiversité et favoriser le travail en collaboration afin de gagner la conscience de sa communauté et de ses espaces en faveur de la paix.

Lauréate de nombreux prix pour sa gestion de l'environnement, l'UPEMOR se doit aujourd'hui d'élargir sa vision de la durabilité pour y inclure des objectifs tels que la valorisation et le développement de la biodiversité dans son établissement et encourager la collaboration entre les étudiants, les professeurs et le personnel afin de promouvoir le bien-être pour tous et des environnements de paix. Tels sont les objectifs de l'un de ses derniers projets, le "Jardin aquatique pour la paix", mené par le Centre de formation à l'environnement (CECAM).

Jardineras alrededor de la laguna de regulación

L'idée d'un jardin aquatique pour la paix est née du développement de la relation entre l'UPEMOR et le Collège Dawson à Montréal. Dawson, à la suite d'un acte de violence malheureux, a réagi à la tragédie en invitant la communauté éducative à collaborer à la création d'un jardin, un jardin écologique pour la paix. Le jardin aquatique pour la paix de l'UPEMOR est un jardin familial. La première étape du projet a consisté à planter des arbres et à construire des jardins autour d'une lagune de régulation qui se trouve sur ses terres. La reforestation et les jardins ont pour objectif d'accroître la biodiversité dans la zone entourant la lagune. Quelques mois plus tard, les plantes ont commencé à produire des espèces de pájaros, de mariposas et d'autres animaux dans cet espace qui fait géographiquement partie de la selva baja caducifolia et qui se trouve à proximité de la zone protégée El Texcal. L'espace est déjà un habitat invitant pour la flore et la faune endémiques de l'endroit. Un autre élément important de cette première étape a été la réalisation d'une peinture murale sur la rive de la lagune de régulation. La peinture murale représente la biodiversité endémique de la région (et du Canada), mais elle comporte également des symboles qui illustrent la collaboration entre le Mexique et le Canada et le profond désir de travailler pour que ces plantes deviennent des espaces de paix.

Peinture murale du jardin aquatique pour la paix

Il convient de souligner que la manière dont ce projet a été développé répond à d'importants objectifs de durabilité qui vont plus loin que la définition technique de la gestion de l'environnement. La construction des jardins ainsi que la conception et la peinture de la fresque murale ont constitué un effort collectif visant à unir, sensibiliser et mobiliser la communauté éducative en faveur du bien-être collectif et de l'environnement naturel. Des étudiants de différentes carrières en ingénierie ont participé à ces activités. La conception et la réalisation de la peinture murale ont été un processus de collaboration entre la communauté éducative et ouvert à l'extérieur. Des étudiants du Dawson College ont également participé à l'élaboration du projet. La participation à ce projet a été une expérience transformatrice. Les participants nous disent que ce projet a été une expérience qui leur a permis de prendre conscience de l'importance de leur participation à des actions environnementales, de la valeur intrinsèque de la nature et de la manière dont leur propre bien-être est lié à celle-ci.

Une partie de l'équipe qui a travaillé dans le Jardin aquatique pour la paix

L'objectif du projet est de favoriser la biodiversité et de reconnaître que la nature est source de paix. Le projet est en cours de construction. Il reste encore des étapes à franchir, dont une aussi importante que celle qui consiste à imperméabiliser la lagune de retenue pour qu'elle contienne de l'eau tout au long de l'année et pas seulement pendant la saison des pluies. La vision est celle d'un espace construit pour et par la communauté éducative. Un espace où les élèves peuvent se retrouver sous le soleil d'un arbuste, admirer et valoriser la biodiversité. Un espace à l'intérieur de la plante, loin de l'atmosphère de tension qui règne entre les travaux et les exercices dans les salles. Ce projet reconnaît que la nature soigne, la nature calme, la nature restaure, la nature relie.

L'UPEMOR, un établissement d'enseignement supérieur, d'enseignement et de formation principalement technique, nous propose une formation non seulement en biologie, mais aussi en humanité. Nous enseignons qu'une définition intégrale de la gestion de l'environnement n'inclut pas seulement la technologie, mais aussi la culture environnementale, l'art, le développement de la convivialité et de la paix dans nos établissements d'enseignement, et que les espaces verts, de tranquillité et de réflexion sont notre devoir.

Blog basé sur des entretiens avec Valeria Dávila et Sergio García (responsables du projet), des membres du CECAM et des étudiants qui ont participé à différentes activités liées à ce projet.

Un défi dont les principaux ingrédients sont l'effort, la volonté, l'objectif, le courage et la confiance. 

Par Gisela Frías (Dawson College)

Traduction par Abril Obregon
L'Universidad Politécnica del Estado de Morelos, leader environnemental et modèle à suivre en matière de gestion durable de ses installations, relève un nouveau défi : redéfinir son concept de durabilité pour y inclure la valorisation de la biodiversité et encourager le travail collectif pour sensibiliser sa communauté et la création d'espaces de paix.

Lauréate de plusieurs prix pour sa gestion environnementale, l'UPEMOR relève aujourd'hui le défi d'élargir sa vision de la durabilité pour y inclure des objectifs tels que la valorisation et la promotion de la biodiversité sur son campus et l'encouragement de la collaboration entre les étudiants, les enseignants et le personnel afin de promouvoir des environnements de paix et de bien-être pour tous. Tels sont les objectifs qui sous-tendent l'un de ses derniers projets, le jardin aquatique de la paix, mené par son centre de formation à l'environnement (CECAM).

Jardinières autour de la lagune de régulation

L'idée d'un jardin aquatique de la paix est née avec le développement de la relation entre l'UPEMOR et le Collège Dawson. Après un malheureux acte de violence, Dawson a réagi à la tragédie en invitant sa communauté éducative à collaborer à la plantation d'un jardin, un jardin écologique de la paix. Le jardin aquatique de la paix de l'UPEMOR est son jardin jumeau. La première étape du projet a consisté à planter des arbres et à construire des jardinières autour d'une lagune réglementaire située sur le terrain. Le reboisement et les jardinières avaient pour objectif d'accroître la biodiversité dans la zone entourant la lagune. Quelques mois plus tard, les plantes attirent déjà des espèces d'oiseaux, de papillons et d'autres animaux dans cet espace qui fait géographiquement partie de la jungle à feuilles caduques inférieure et se trouve à proximité de la zone protégée "El Texcal". L'espace est déjà un habitat accueillant pour la flore et la faune endémiques de la région. Un autre élément important de cette première étape a été la réalisation d'une peinture murale le long de la lagune de régulation. La fresque représente la biodiversité endémique de la région (et du Canada également), mais comporte également des symboles qui représentent la collaboration entre le Mexique et le Canada et le souhait profond d'œuvrer à la création d'espaces de paix dans ces campus.

La fresque du jardin aquatique pour la paix

Il est important de souligner que la manière dont ce projet a été développé est conforme à d'importants objectifs de durabilité qui vont au-delà de la définition technique de la gestion environnementale. La construction des jardinières, la conception et la peinture de la fresque ont constitué un effort collectif visant à unir, sensibiliser et mobiliser la communauté éducative pour le bien-être de tous et de l'environnement naturel. Des étudiants de différents programmes d'ingénierie ont participé à ces activités. La conception et la réalisation de la fresque étaient elles-mêmes un processus de collaboration entre la communauté éducative et les personnes extérieures. Même des étudiants du Dawson College ont participé à son exécution. La participation à ce projet a été une expérience transformatrice. Les participants nous disent que ce projet a été une expérience qui leur a permis de prendre conscience de l'importance de leur participation à des actions environnementales, de la valeur intrinsèque de la nature et de la façon dont notre propre bien-être y est lié.

Une partie de l'équipe qui a travaillé dans le jardin aquatique pour la paix

L'intention de ce projet ne se limite pas à encourager la biodiversité. Il reconnaît que l'on peut trouver la paix dans la nature. Le projet est en cours de construction. Il reste des étapes importantes à franchir, comme la pose d'une membrane isolante dans la lagune afin qu'elle contienne de l'eau tout au long de l'année et pas seulement pendant la saison des pluies. La vision est celle d'un espace construit par et pour la communauté éducative. Un espace où les étudiants peuvent passer du temps ensemble à l'ombre d'un arbre, où ils peuvent admirer et apprécier la biodiversité, un espace au sein du campus, en dehors de l'environnement stressant de la salle de classe, rempli de devoirs et d'examens. Ce projet reconnaît que la nature guérit, détend, restaure et relie.

L'UPEMOR, un établissement d'enseignement supérieur à vocation essentiellement technique, nous donne une leçon non seulement de biologie, mais aussi d'humanité. Ils nous enseignent qu'une définition intégrale de la gestion environnementale n'inclut pas seulement la technologie mais aussi la culture environnementale, l'art, l'encouragement de la coexistence et la paix dans nos campus durables, que les espaces verts de tranquillité et de réflexion sont notre droit.

Blog basé sur un entretien avec Valeria Dávila et Sergio García (responsables du projet), des membres du CECAM et des étudiants qui ont participé à différentes activités liées à ce projet.



Dernière modification : 4 octobre 2018