Pourquoi étudier les traditions religieuses du monde ? Les étudiants des cégeps ont plusieurs bonnes raisons de suivre des cours de religion. Nous vivons dans un monde de plus en plus petit, dans lequel nous sommes de plus en plus en contact avec d'autres peuples et leurs cultures, par le biais des médias et des voyages, que ce soit pour le plaisir ou pour le travail. Les croyances et pratiques religieuses sont au cœur de la plupart des cultures du monde. Les élèves qui ont étudié les religions du monde seront plus à l'aise dans la société mondiale.

Pourquoi étudier les traditions religieuses du monde ?

Il y a plusieurs bonnes raisons pour que les étudiants des CEGEP suivent des cours de religion.

Nous vivons dans un monde qui se rétrécit, dans lequel nous sommes de plus en plus en contact avec d'autres peuples et leurs cultures, par le biais des médias et des voyages, qu'ils soient d'agrément ou d'affaires. Les croyances et pratiques religieuses sont au cœur de la plupart des cultures du monde. Les élèves qui ont étudié les religions du monde seront plus à l'aise dans la société mondiale.

Les grands centres urbains du Canada deviennent de plus en plus multireligieux.1 Les jeunes Canadiens d'aujourd'hui peuvent s'attendre à vivre dans un quartier religieusement diversifié, où leurs enfants fréquenteront des écoles religieusement diversifiées. De même, les jeunes peuvent s'attendre à travailler côte à côte avec des camarades de diverses traditions religieuses. En suivant des cours de religion, les étudiants apprendront à connaître, à comprendre et à apprécier les croyances, les valeurs et les cérémonies religieuses de leurs voisins et collègues actuels et futurs.

L'étude de la religion permet également de mieux apprécier les situations politiques actuelles, les événements historiques, les classiques de la littérature, du théâtre et des arts visuels. Les cours de religion complètent les cours d'histoire, de sciences politiques, de sociologie, d'anthropologie, de géographie humaine, d'histoire de l'art, de littérature, de philosophie et de bien d'autres disciplines.

Les cours de religion aident également les élèves à mieux comprendre ce que de nombreuses personnes (par exemple, les membres de la famille et les amis) considèrent comme une dimension importante de leur vie. Le rapport du ministère de l'Éducation de l'Ontario de 1994 sur l'enseignement de la religion a souligné ce point dans les termes suivants :

L'éducation religieuse peut... sensibiliser les élèves à l'éventail des moyens par lesquels les gens acquièrent des connaissances et des croyances sur le monde, c'est-à-dire par des sentiments intérieurs, des intuitions, la raison et l'expérience.

L'histoire montre que la religion est l'une des pierres angulaires de l'identité humaine. L'éducation à la religion peut donc aider les élèves à mieux se comprendre et à mieux comprendre les autres, en leur donnant l'occasion de réfléchir à la spiritualité humaine.

La religion est également un moyen important par lequel les êtres humains cherchent à comprendre certaines des questions fondamentales de l'existence humaine, telles que le sens de l'être humain, l'importance de l'individu, le sens et le but de la vie, le rôle de la spiritualité dans la vie humaine et la relation de l'individu avec le monde.

Note de bas de page
1. Jusqu'au XVIIe siècle, les principales traditions religieuses du Canada étaient autochtones. Avec l'arrivée des immigrants d'Europe, du XVIIe au XXe siècle, un certain nombre d'expressions du christianisme et du judaïsme se sont établies au Canada. Au cours de la seconde moitié du 20e siècle, l'immigration en provenance d'Europe a diminué et celle en provenance d'Asie, d'Afrique du Nord et du Moyen-Orient a considérablement augmenté, ce qui signifie que les diverses formes d'islam, d'hindouisme et de bouddhisme se sont multipliées. À Montréal, lors du recensement de 2001, 7,69 % des habitants étaient adeptes d'une religion autre que le christianisme. Le pourcentage d'adeptes d'une religion autre que le christianisme était de 14 % à Vancouver et de 17,2 % à Toronto.