Lombri-composta, nourrir le sol et les idées
Por Gisela Frías (Dawson College)
Un établissement d'enseignement durable s'efforce de réduire la quantité de déchets qu'il produit et de les gérer de manière durable. Le compost et le lombri-compost constituent une excellente méthode pour récupérer les déchets organiques de la terre et les intégrer dans un processus de production d'engrais pouvant être utilisé comme substitut partiel ou total d'engrais chimiques. L'UPN Cuernavaca a accepté le défi de devenir un établissement d'enseignement durable et l'institution dispose déjà d'un compost de lombricompostage. Ce qui est très particulier dans ce projet, c'est de savoir qui est au cœur de cette initiative, qui les motive à travailler sur leur compost, ce qu'ils ont appris et comment ce compost nourrit non seulement le sol de l'UPN, mais aussi sa pratique pédagogique.
L'idée de créer un complexe dans l'enceinte de l'UPN de Cuernavaca est apparue comme une réponse aux exigences du projet Planteles Educativos Sustentables (Plantes éducatives durables). Les étudiants de la licence en éducation primaire pour les populations autochtones (LEPEPMI) ont accepté ce projet en collaboration avec les enseignants et le personnel administratif de l'établissement. Au départ, ils avaient un projet ambitieux qui prévoyait la commercialisation de la composta. Peu à peu, par manque de temps ou d'intérêt, le groupe est devenu de plus en plus petit, jusqu'à ce qu'il se compose de trois étudiants, d'un professeur et d'une personne de l'administration. L'histoire ne s'arrête pas là. Ce petit groupe a travaillé dur pour se constituer. Tous ensemble, ils ont transporté du matériel organique de leurs maisons pour alimenter les lombrices. L'impact de leur dévouement se fait sentir bien plus loin que sur les trottoirs de leur siège.
Quels sont les impacts de la compostage ? Avant toute chose, il convient de souligner que chacun de ceux qui participent aujourd'hui au maintien du compostage a vécu un processus de transformation. Le travail et l'apprentissage du compostage ont permis une plus grande prise de conscience de l'environnement naturel. Ils ont acquis des connaissances spécifiques sur le compostage et les lombrics en tant que tels, mais ils ont également appris à devenir des partenaires potentiels de solutions aux problèmes environnementaux que nous vivons aujourd'hui. De plus, la composta ha dado muchos frutos pedagógicos ; uno de ellos fue el diseño de una mascota, Tlali, que en lengua Náhuatl significa tierra. Tlali, une lombrifuge qui vit dans un compost, est aujourd'hui l'une des égéries de l'UPN et se consacre à enseigner aux enfants et aux adultes comment elle peut les aider à convertir leurs sécrétions organiques en compost. Le travail de Noemi Moreno et Antonio Sarmina, étudiants au LEPEMI, qui ont écrit un conte que nous pouvons enseigner d'une manière ludique sur le compostage, est un autre fruit important.
Si ces résultats ne sont pas suffisants, il est important de souligner que le compost a créé un espace de convivialité de grande valeur. Tous ceux qui travaillent à son entretien considèrent ce travail comme une occasion de se libérer de l'angoisse qu'ils éprouvent chaque jour en tant qu'étudiant, professeur ou membre du personnel administratif.
Enfin, nous demandons si l'impact sur l'environnement de ce compost est significatif. La respuesta es sí ! Les personnes qui le gèrent ont également fabriqué leur compost dans leur maison et aujourd'hui, après avoir fonctionné pendant plus d'un an, elles ont obtenu que la cafétéria du siège s'engage à envoyer leurs déchets organiques à la compostière. Les changements organisationnels ne se produisent pas d'un jour à l'autre. Nos institutions éducatives résistent au changement, qu'il soit dirigé d'en haut ou impulsé d'en bas. L'engagement à devenir un établissement d'enseignement durable est une tâche qui incombe à l'ensemble de la communauté éducative. Voici un exemple qui montre qu'un petit groupe de personnes motivées peut provoquer de grands changements.
Blog basé sur une enquête auprès de Raful Pineda (maestro), Lilia Ramírez Sánchez (personal administrativo), Noemi Moreno y Antonio Sarmina (estudiantes LEPEPMI)
Le lombricompost, pour nourrir le sol et les idées
Par Gisela Frías (Dawson College) Traduit par Abril Obregon
Un campus durable s'efforce de réduire la quantité de déchets qu'il produit et de les gérer de manière durable. Le compostage et le lombricompostage sont d'excellents moyens de transformer les déchets organiques en terre, et le fait d'intégrer ces déchets dans un processus de production de compost peut permettre de les utiliser comme substitut partiel ou total des engrais chimiques. L'UPN Cuernavaca a relevé le défi d'être un campus durable et dispose désormais d'un lombricompost dans l'établissement. Ce qui est particulier dans ce projet, c'est qui est derrière cette initiative, ce qui les motive à travailler sur leur compost, ce qu'ils ont appris et comment ce compost nourrit non seulement le sol de l'UPN mais aussi leur pratique pédagogique.
L'idée du compostage sur le campus de l'UPN Cuernavaca est apparue comme une réponse à l'initiative des campus durables. Les étudiant·es du programme d'enseignement primaire pour l'environnement autochtone (LEPEPMI), en collaboration avec les enseignant·es et le personnel administratif, ont accepté de relever le défi de devenir plus durables. Au début, il s'agissait d'un projet ambitieux qui envisageait la commercialisation du compost. Mais peu à peu, par manque de temps ou d'intérêt pour le projet, le groupe s'est réduit, jusqu'à ce qu'il ne reste plus qu'un groupe de trois élèves, un enseignant et une partie du personnel administratif. L'histoire ne s'est pas arrêtée là. Ce petit groupe a travaillé très dur sur le compost. Ensemble, ils apportent des matières organiques de leurs maisons pour nourrir les vers et l'impact de leur dévouement dépasse les murs de leur campus.
Quels ont été les impacts du lombricompost ? Tout d'abord, il est important de souligner que chacun des participants qui sont toujours impliqués dans l'entretien du compost a vécu un processus de transformation. Le travail et l'apprentissage du compost les ont sensibilisés à leur environnement naturel. Ils ont acquis des connaissances spécifiques sur le compost et les vers, mais ils ont également appris à se considérer comme des participants aux solutions aux problèmes environnementaux que nous vivons aujourd'hui. En outre, le compost a donné de nombreux résultats pédagogiques. L'un d'entre eux a été la conception d'une mascotte, Tlali, qui signifie terre en langue náhuatl. Tlali, un ver qui vit dans le compost, a voyagé en dehors du PNU et enseigne aux enfants et aux adultes comment il peut les aider à transformer leurs déchets organiques en compost. Un autre résultat important est le travail de Noemi Moreno et Antonio Sarmina, étudiants du programme LEPEMI, qui ont écrit une histoire qui peut nous enseigner de manière amusante le lombricompostage.
Comme si ces résultats ne suffisaient pas, il est également important de souligner que le lombricompostage a généré un espace de convivialité précieux. Chacun des participants qui s'occupe de son entretien parle de son travail comme d'une occasion de se libérer du stress qu'il vit au quotidien en tant qu'étudiant, enseignant ou membre du personnel administratif.
Enfin, vous vous demandez peut-être si l'impact écologique du lombricompost est réellement significatif. La réponse est oui ! Les participants compostent également dans leurs maisons et aujourd'hui, après avoir fonctionné pendant plus d'un an, ils ont réussi à convaincre la cafétéria du campus de s'engager à envoyer leurs déchets organiques dans le lombricompost. Les changements organisationnels ne se produisent pas du jour au lendemain. Nos établissements d'enseignement résistent au changement, qu'il soit dirigé par le haut ou poussé par le bas. L'engagement à devenir un campus durable est une tâche qui implique l'ensemble de la communauté éducative. Voici un exemple de la manière dont un petit groupe de personnes impliquées peut provoquer des changements importants.
Blog basé sur une enquête menée auprès de Raful Pineda (enseignant), Lilia Ramírez Sánchez (membre du personnel administratif), Noemi Moreno et Antonio Sarmina (étudiants du LEPEPMI).
