Le 5 janvier, neuf étudiants, trois professeurs et une ancienne élève se sont envolés pour La Havane, à Cuba. L'idée était de donner aux étudiants l'expérience de la photographie de rue documentaire dans ce qui était, pour la plupart d'entre eux, leur premier environnement étranger. Ils ont été confrontés à la réalité des problèmes de logistique et de communication dans un environnement où la plupart d'entre eux ne parlaient pas la langue locale. La Havane est un excellent environnement pour être exposé pour la première fois à ce genre de photographie. Elle est dynamique, riche, colorée, historique et sûre. Quelle que soit l'opinion de chacun sur la politique cubaine, la réalité est qu'il y a très peu de criminalité de rue dans un environnement contrôlé par les communistes. L'une de nos principales préoccupations était les changements qui se produisent à Cuba, même à l'heure où j'écris ces lignes. En fait, La Havane est tellement populaire auprès des visiteurs américains en ce moment que nous avons eu du mal à trouver un logement. La prolifération des téléphones intelligents et des appareils sans fil est une autre réalité intéressante. À La Havane, il y a parfois des zones de débordement Wi-Fi à l'extérieur de certains hôtels ou bureaux gouvernementaux. Le soir, de grands groupes d'adolescents cubains se blottissent dans les escaliers ou s'appuient contre les murs dans les zones où ils peuvent accéder au Wi-Fi gratuit, et consultent FaceBook et YouTube. Le communisme semble impuissant face à FaceBook.